Région de Neuquèn
Du vendredi
27 au dimanche29
Nous avons
prolongé notre séjour à Malargue d’une nuit afin de passer la soirée avec
Hendrik (un Belge qui voyage depuis 3 ans) et Ali (Australienne qui
l’accompagne un bout de chemin) ; ça fait plaisir aux hommes de parler
Hollandais !
Puis nous
voilà partis sur la ruta 40 pour 450 km avant de bifurquer vers la péninsule
de Valdez.
80 km de
ripio (route non goudronnée) pur et dur ! Les longues portées n’y
résisteront pas, un œil puis quelques km plus tard le 2ème sous le
vent et une légère neige.
Nous
traversons des paysages volcaniques, el campo est parsemé de roches et laves
noires, grises ou rouge suivant notre avancée. La vue porte au loin sur les
montagnes, donnant une impression d’immensité du bout du monde. De temps en
temps, un pneu debout sur le bord signale une habitation perdue dans cette
végétation rase et des plus piquante. En s’y promenant, on peut voir que les
touffes d’herbe éparses commencent à verdoyer, nourriture des chèvres et
moutons. Des chevaux en liberté attendent que leur gaucho les emmènent
rassembler les troupeaux avec leurs chiens.
Nous
bivouaquons dans un « camping » au sein d’un petit village. Puis la
nuit suivante, au beau milieu de la pampa. Au réveil, le troupeau de chèvres
est là ; un petit échange avec son gardien qui loge plus bas, vers le
vallon du rio Agrio.
Laguna Blanca :
De Zapala,
un petit crochet vers le sud pour voir cette laguna qui s’est constituée il y a
fort longtemps lors d’une irruption volcanique dont les laves ont enfermé 2
rios dans cette cuvette. Le parc est là pour protéger la faune variée, dont le
cygne à cou noir.
Nous
poursuivons vers Neuquèn, finies les Andes, route droite et pampa à perte de
vue, région plus verte et sableuse car
traversée par des rios.
Petit clin d’œil sur l’usage du code de la
route en Argentine : au diable les lignes continues, les limitations
de vitesse, la ceinture de sécurité obligatoire, les clignotants…Mais dans
l’ensemble, respect de l’autre. Faut dire qu’en dehors des grandes
agglomérations, y’a pas grand monde !
Lundi
30 :
2 nuits
passées à Neuquèn. Ville sans intérêt si ce n’est les utilités (courses,
laverie, gazoil). Visite à un petit garage Toyota pour graisser les
cardans ; et Ariel trouve une fuite au joint-spi du pont arrière, il
arrête tout autre travail pour changer le joint (2h.30 quand même et 64
euro !) et nous accompagnera pour aller acheter la bouteille de gaz pour la
popote (pas le même filetage qu’en France donc faut prendre une bouteille
locale pour pouvoir se la faire remplir par la suite) ; c’est pas super
gentil ça ?