Enfin entrés
dans le port, nous découvrons le cargo et son environnement de plus près ;
il va falloir s’habituer au gigantisme ! Le Toy a trouvé sa place en calle
avec 4 autres véhicules et nous, notre cabine sur les hauteurs. Nous ne
partirons que le lendemain midi ; mais en attendant, nous sommes
spectateurs du grand ballet portuaire : les engins qui prennent et posent
les containers, les grues qui les soulèvent et les empilent avec précision sur
les ponts, les milliers de voitures qui vont par groupe de cinq du parking aux
soutes dans une danse géante…
16 au 22
Août :
Semaine
assez ensoleillée avec une mer d’un bleu profond ; de petits dauphins
viennent jouer avec les vagues de trace du cargo ; nous avons entraperçu
des baleines au loin.
L’équipage
est très accueillant et les repas plus qu’abondants, la pasta à chaque repas
suivi de deux autres plats (bateau italien oblige !), on arrivera sans
doute avec bouées supplémentaires…
Nous allons
vers la chaleur…Au fil de la semaine, le soleil se fait de plus en plus
présent.
22
Août : arrivée à Dakar de nuit.
Avec
dextérité, le capitaine fait son « créneau » pour se mettre à quai,
manœuvre impressionnante et toute en finesse vu la taille du mastodonte !
Le lendemain
matin, nous allons faire une promenade dans Dakar. La chaleur africaine est là,
en degrés, en senteurs, en couleurs au marché couvert, en « Bonjour, ça
va ? ».
Sur le port,
attendent pleins de 4x4, dont évidemment des toyotas modèles africains que nous
allons voir de près.
Nous
repartons en début d’après-midi. Sous un beau soleil, nous passons l’île de
Gorée.
La grande
traversée commence, droit sur l’Amérique !
30
Août : arrivée à Santos (Brésil, près de Sao Polo)
Nous avons
passé l’équateur le 26, au petit matin. Je suis au niveau zéro à l’unisson avec
mes collègues qui reprennent le travail…
Cette
semaine aura apportée des nuits merveilleusement étoilées, des images de ciel
et mer aux couleurs changeantes, difficiles à retranscrire, de belles journées
de bronzette.
Le 27, nous
croisons des baleines que le cargo corne pour les éloigner de notre
trajectoire.
Les poissons
volants offrent un vrai spectacle au ras de l’eau.
Nous
longeons la côte brésilienne embrumée ; des îles, des montagnes montrent
leur ombre fantomatique au coucher de soleil. L’entrée dans le port tout en
longueur de Santos se fait de nuit.
L’Amérique
du sud est enfin là ! Et s’annonce les froidures de sa fin d’hiver avec le
vent du sud.
31
Août :
Noyés dans
le brouillard, il faudra attendre le soleil de l’après-midi pour repartir.
Apparaît alors tout le contraste de ce pays en redescendant l’estuaire :
d’un côté les buildings et de l’autre les favellas.
Le vent
froid du sud nous rappelle que nous sommes dans l’hémisphère sud.
2
Septembre :
Ces quelques
jours ont été froids et gris, le brouillard présent.
Ce soir, au
loin les lumières de Montevideo, mais la terre n’est pas pour nous ! Il
faut jeter l’ancre dans le vaste « parking » en pleine mer, dans
l’attente de pouvoir rentrer dans le delta du Rio de la Plata vers Buenos Aires
et le port de Zarate au fond du delta.
8
septembre :
16h00, le
signal est donné, les pilotes nous conduisant sur le chenal vers le Rio de la
Plata sont aux commandes. Nous ne verrons de Buenos Aires que les lumières,
vers 22h00.
9
septembre :
Arrivée à
Zarate à 9h00 et une journée d’attente pour avoir les autorisations de
débarquer mais nous avons trouvé le beau temps ! Le printemps est pour le
21.
10 et 11
septembre :
Taxi du port
à Zarate puis départ pour Buenos Aires en bus sous une chaleur écrasante, 34°.
Nous
plongeons dans le vacarme de la ville dès la descente du bus.
Notre visite
sera courte mais très appréciée après tout ce temps sur le cargo :
La célèbre place
de Mai, lieu de toutes les manifestations avec ses banderoles et où les mères
des enfants disparus durant la dictature se retrouvent encore tous les jeudis.
Le vieux
quartier de San Telmo avec ses rues pavées et ses façades coloniales, ses
halles aux marchés et ses brocanteurs.
Le quartier mythique de La Boca avec ses
danseurs de tango et ses façades multicolores, où les immigrants italiens et
espagnols arrivés au XVIIIe siècle ont construits leurs maisons de tôles et de
planches.
Puis un bon
bifteak de lomo (3 cm d’épaisseur et grand comme une demie-assiette, du
beurre !) dans une cantina populaire (petit restau local tout simple, bon
et copieux). Nous passons la nuit dans un hôtel du centre. Nous devons rentrer
pour midi au cargo, les temps de chargement pouvant changer et le cargo ne nous
attendra pas…
12
septembre :
10h00, nous partons
enfin. Arrivée à Montevideo, Uruguay, prévue dans la nuit.
La chaleur
est partie, le Rio de la Plata ne se laisse pas photographier facilement ;
arrivés de nuit et repartis dans la brume. Comme chez nous, le temps est
changeant en cette fin d’hiver mais avec un soleil bien plus chaud quand il se
montre.
merci de nous faire participer à beau voyage !
RépondreSupprimerbises Irène