Mardi 5 Août :
Les douaniers, avec leur grand béret style basque, sont plus
pointilleux de ce côté ! C’est la 1ère fois qu’on nous demande
l’attestation d’assurance et nous n’avons que le contrat des 6 mois précédents,
la nouvelle attestation ne suffisant pas ! Cela prendra un peu de temps à
faire les yeux doux, et ça passe…
P.N. de Santa
Teresa :
Superbe parc à ne pas manquer ! Mais sans doute en basse
saison…En ce moment, c’est désert mais au vu de tous les emplacements marqués
pour se poser, ça doit être plein à craquer en été…On peut le comprendre :
la mer avec de grandes plages et des parties rocheuses d’un côté et de l’autre,
une nature disciplinée alternant avec la forêt, et des oiseaux à foison.
En ce moment, entrée et camping gratuit. L’aire de camping
est située après la forteresse de Santa Teresa, à l’entrée nord du parc.
Electricité et eau.
Mercredi 6 :
Visite du parc : plusieurs plages, une grande serre et
la laguna de Peña avec un observatoire d’oiseaux..
HLM à loris ! |
eucalyptus aux troncs impressionnants. |
vers l'eau, toujours les même ! |
La serre. |
et ses fleurs de la région |
Laguna Negro :
proche du PN
Petit pique-nique proche du lac, impossible d’approcher plus
tant le sol est détrempé !
Punta del Diablo :
Et nous arrivons à Barra de Valizas.
Jeudi 7 et vendredi 8 :
Barra de Valizas :
Le coin nous charme.
Ce village désert en cette saison, a bien du charme ; de jolies petites
maisons souvent originales, une grande plage où il fait bon flâner et un
bivouac sympa dans les dunes. Nous y restons 2 nuits.
Aguas Dulces :
Longeant la côte à la
recherche d’un petit restau (saison vraiment morte où tout est fermé), notre
chemin croise celui de Nelson qui ouvrira son restau que pour nous ! Il
nous cuisine des escalopes de porc à la sauce de butia, un régal. Le butia est
le fruit du palmier, nombreux dans cette région. Nous goutons aussi à la
liqueur issue du butia… Si vous passez par là, ne ratez pas cette
rencontre ! Personne aux en couleurs, nous resterons toute l’a-m à
philosopher en sa compagnie.
Samedi 9 :
Cabo Polonio
Après un bivouac frisquet devant l’entrée du PN, nous partons
en camion 4X4 vers ce cap fermé à tout véhicule et tout modernisme…Style
babcool garanti ! Après un ½ heure de camion dans les dunes et sur la
plage (ça, on connait), nous débarquons dans ce village qui ne nous a pas du
tout emballé : petites maisons éparses sans originalité, restau infect et
cher et pas grand chose à voir en dehors du bord de mer (aussi bien ailleurs).
les phoques se prélassant au soleil... |
et autour, la mer impétueuse. |
Près de La Paloma, nous
bivouaquons proche de la laguna de Rocha,
entre dunes et lac. Mais le temps est au gris et une grosse pluie la nuit. Plus
nous allons vers le sud, plus le temps se rafraîchit.
Dimanche 10 :
Punta del Este, on
se croirait dans les Landes avec immeubles, béton face aux dunes et l’océan. On
passe…
La main du naufragé sortant de la plage (de nombreux récifs
sur cette partie de côte) :
Et voilà pourquoi nous fuyons ! |
Difficile de trouver un camping, le besoin de douche se fait sentir…Finalement, nous en trouvons un à Punta Ballena : 34’53’’5.8 – 55’1’’21.2
Notre chemin suit le littoral pour arriver à Montevideo.
Notre 1ère préoccupation est de prendre contact avec le transitaire de la compagnie Grimaldi afin de confirmer le départ prévu sur le Grande Amburgo le 29 Août. Les démarches accomplies, nous allons flâner dans le vieux quartier de Montevideo. Et pour midi, nous retournons aux halles près du port afin de manger une bonne parilla, comme le jour de notre arrivée (ça sent la fin de voyage !).
L'entrée de la halle du port. |
Encore un vieux camion ! |
Nous passons la nuit près d’une station service en bord de mer.
Et nous longeons les rives du Rio de la Plata jusqu’à Colonia del Sacramento, située face à Buenos Aires. L’estuaire est tellement large qu’on a l’impression d’être encore au bord de la mer ! Nous voyons passer au loin les cargos qui remontent jusqu’à Zarate, comme nous l’avions fait voilà 11 mois.
Port d’arrivée des Buquebus (bateaux) en provenance de B.A., la ville est animée et le vieux quartier datant du XVIIème, près du phare, est plein de charme.
une carte made in France ! |
Les Uruguayens sont très conservateurs, beaucoup de vieilles voitures circulent encore. Petit échantillon dans le coin :
18 au 20 :
Brisas del Plata :
Et poursuivons notre allure d’escargot jusqu’à Brisas del Plata. Nous passons le we au camping dont l’accueil est très chaleureux. Nous faisons de belles ballades sur la plage, au coucher de soleil.
Pour l’eau chaude, il faut allumer el forgon ! De nombreuses fois, nous avons rencontré ce système assez rustique : allumer un bon feu de bois sous une chaudière et attendre que l’eau soit chaude pour aller prendre sa douche !
Georges et Mariela nous offrent un accueil tellement chaleureux que nous restons jusqu'au départ pour Buenos Aires. Et nous finissons notre séjour par un bel asado bien arrosé !
Le jeudi 21, Georges nous amène à Colonia pour prendre le buquebus (bateau traversant le rio en 1h15 pour le plus rapide !) en nous proposant très gentiment de laisser le gros à l'abri au camping.
La fin du voyage est toute proche. Le dernier round se fera à B.A......
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire