Ce parc est
le paradis de la randonnée : sur 181.000 ha., des sentiers avec refuges permettent
de le parcourir en tout sens. Des pistes ouvertes aux véhicules permettent de
profiter de ces multiples paysages : pampa et forêt patagonienne, lagunas,
rios, cascades, pics enneigés, plaines marécageuses, glacier…Les écarts d’altitude
sont impressionnants : de 30 m. en plaine à 3000 m. sur les tours.
Nous croisons sur la partie Est de nombreux troupeaux de guanacos, peu sauvages que je pourrais approcher à 3 m. afin de les photographier ; idem pour un nandou qui grondera à mon approche…
Le parc n’a pas moins de 16 microclimats qui peuvent amener à rencontrer pluie, grêle, neige, calme en une même journée de ballade. Mais le vent y est omniprésent, pouvant aller à 200 km/h dans ses pointes, présentant un réel danger pour les randonneurs car les surprenant dans la journée, et pour les véhicules.
Mais le clou
de ce parc réside dans les tours granitiques de 3000 m. qui le dominent en son
centre, formation unique en Am. Sud. Explications géologiques : la
patagonie était une vaste plaine recouverte par la mer. Lorsque les volcans se
sont soulevés, la lave a refroidi rapidement au contact de l’eau, se mêlant aux
sédiments noir du fond des mers ; voilà pour la levée des Andes. Mais à
Torres del Paine, la montée de magma est restée bloquer sous les sédiments ;
la lave a refroidi lentement, se transformant en granit de couleur claire. Lors
des frictions des plaques tectoniques, les roches volcaniques et sédimentaires
se sont soulevées en faisant des « vagues » (paysage en arrondis) ;
mais le granit plus dur s’est soulevé en pics abrupts, créant las Torres,
noires au sommet (les couches de sédiments) et grises sur la hauteur (le
granit). Ces tours se présentent différemment suivant l’endroit du parc où on
se situe.
Un petit article spécial Laguna Azul :
Ce fut un
havre de paix. Carlos, le garde, nous a accueillis très gentiment. Nous
passerons de bons moments à discuter, il nous rendra visite le matin à cheval
avant de partir effectuer des travaux d’entretien.
Andres, son
collègue, nous accueillera le lendemain a-m lorsque nous serons obligés de
revenir pour cause de vent à 100 km/h ! la laguna Azul étant plus abritée
que le reste du parc. Mais elle se transformera tout de même en mer démontée…du
haut du bâtiment de cuisine du lieu de camping, nous sommes bien à l’abri pour
observer se déferlement.
Bivouac à la laguna Azul |
Avec Carlos |
Avec Andres |
Période de migration, notre route croise souvent celle des oies partout en Patagonie:
Nous continuons vers le sud et la Tierra del Fuego....
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