Du 13 au 15 : vers le P.N. de Sajama
De La Paz, nous partons vers le
sud-ouest en direction du P.N. de Sajama : Chacoma – Calacoto – Gral. Camacho et Perez, la
ciudad de piedra – Charana, proche de la frontière chilienne que nous longeons vers le sud jusqu’à Sajama.
Rosario : église espagnole de 1790. Inintéressante par son entrée sculptée de style naif :
Camacho : bivouac dans la pampa avec pour toile de fond la ciudad de piedra :
Petits échantillons de lamas :
panorama de l'altiplano |
Rosario : église espagnole de 1790. Inintéressante par son entrée sculptée de style naif :
Camacho : bivouac dans la pampa avec pour toile de fond la ciudad de piedra :
Petits échantillons de lamas :
La ciudad de piedra : grand massif situé entre Camacho et Avaroca formé de roches très découpées, offrant un paysage grandiose et surréaliste. Le seul chemin permettant de la traverser est en direction de General Perrez. Nous y bivouaquerons à 4100 m. d'alt. sur une formation rocheuse plane à la vue superbe.
un bivouac à 2 chambres |
A l’approche de General
Perez, un bus s’est enfoncé dans le lit du rio depuis le petit matin (le
pont étant trop étroit pour lui). Nous ne pouvons qu’essayer de l’aider. Les
boliviens refuseront que nous le tirions avec le treuil de peur d’endommager
notre voiture ; ils vont se servir du Toy comme point d’encrage pour leur
palan (mettant des pierres à toutes les roues) et tireront sur la chaine durant
2 h. afin de sortir le bus mètre après mètre. Ils n’accepteront d’être tracté
que sur les quelques mètres de sortie de l’eau. Chapeau les gars, courageux et
respectueux !
Et pendant ce temps, les femmes papotent…Une bonne heure pour
dégeler la relation et les questions arrivent doucement : étonnement que
notre peau soit si blanche, comment est notre maison…un moment bien sympa
d’échanges.
Et nous reprenons la piste vers Charana.
Vues sur l’altiplano :
un puma surgit des rochers... |
et Elsa le mate ! |
Volcans Tacora et
Parinacota :
Bivouac après Charana :
Face à un magnifique panorama, nous posons notre maison près
des ruines d’une cabane et d’un corral.
Et le matin, visite du propriétaire des lieux qui nous a
aperçu de sa maison en haut de cette colline au lointain. Il vient voir ce qui
se passe ; il nous apprend que nous sommes à 500 m. de la frontière et que
les trafics vont bon train par ici. Les maisons à l’abandon, comme la ruine de
ses abuelos, servent de dépôt dans le passage de la cocaïne. Il venait donc
voir s’il devait appeler la police ou … Après lui avoir offert quelques
cigarettes, il repart. Et nous aussi, vers Sajama.
Mercredi 16, après 400 km, nous arrivons enfin vers Sajama.
S’offre à nous un paysage grandiose : d’un côté le volcan Sajama (sommet le plus haut de Bolivie) avec la laguna Huana Khota à ses pieds et en
face l’emblème des films Paramout avec ses 2 montagnes les volcans Pomarape et Parinacota. Ce parc est peu connu des
circuits touristiques, ce qui lui préserve une ambiance plus naturelle mais est
très apprécié des grimpeurs.
Nous allons nous acquitter du droit d’entrée au parc (3e par pers) et rencontrons une mamie souriante qui me rappelle la mienne et sympathisons rapidement.
Sur la place du village, un petit alpaga se promène. Crachera ou crachera pas si Elsa approche de trop ?
Les geysers de
Sajama :
A 4400 m. d’altitude, des fumeroles jaillissent d’une vaste
étendue encaissée entre les montagnes. Ce coin perdu et réchauffant (l’eau bout
dans les cratères) sera notre pied à terre pour la nuit, ainsi que pour celle
du retour du salar de Surire dimanche prochain.
La foret de quinuas |
L’eau est à bonne température pour faire cuire les œufs. Et pour la douche, il faudra aller au rio qui traverse le lieu pour avoir une eau à bonne température.
Cuissons de jour et de nuit...
Toilette matinale |
le bivouac |
Les bassins : couleurs et vapeurs...
Jeudi 17 :
Nous entrons au Chili par le P.N. de Lauca, la route longe de belles lagunas d’altitude (passage à 4700) et
le volcan Paranicota. Nous
bivouaquons à la maison des guardaparque, face au lago Chungara, à 4600. Des
lapins à queue d’écureuil viennent nous rendre visite. Quel magnifique lever
dans ce cadre !
volcan Paranicota |
Vendredi 18 :
Et nous prenons une bonne piste roulante,
proche de la frontière, direction plein sud, direction le salar de Surire en
traversant la réserve de las vicunas.
Nous passons à côté du volcan Gallatire dont
nous pouvons apercevoir les fumées.
Petite pause aux thermes de Chiriquaya. L’eau
est à 42°, nous préférons nous acclimater au pozo extérieur avant de nous
plonger dans celui couvert ! La chaleur et l’altitude, ça rend tout
flagada…
Et nous reprenons la piste, traversant
d’immenses étendues désertiques, la pampa à perte de vue…
Approchant du salar, nous apercevons un suri
(nandou) puis des condors.
Salar de
Surire :
Nous suivons la piste qui longe le salar pour
arriver aux thermes de Polloque où nous bivouaquons. Les paysages sont
tellement bonitos et étranges que je ne sais quelles photos choisir.
le salar de Surire |
Drole de vision que cette ile qui donne l impression de voler ! |
Samedi 19 :
Thermes
de Polloque : baignade matinale dans une eau tout
juste supportable !
Nous poursuivons le camino del disierto jusqu’à
la frontière.
Et revenons en Bolivie pour remonter vers le
nord en longeant la frontière.
Bivouac proche du salar de Savaya dans un paysage sableux. Et le matin en rangeant,
nous découvrons un intrus sur la bâche de protection…
20 et 21 :
Chulpas : tombes anciennes |
Laguna de Macaya |
Eglise coloniale |
Maisons de village : adobe et herbes |
Vue sur la pampa et ses montagnes |
cimetiere andin |
Puis nous retrouvons enfin le goudron pour
rejoindre La Paz.
Quelques vues le long de cette route :
Impression de cataclysme dans ce canyon ! |
Chulpas plus hautes que les precedentes. |
Et le lundi soir, nous retrouvons le camping Oberland de Mallasa. Demain, nous amenons le Gros se refaire une jeunesse au garage d´Ernesto á La Paz...
(voir la suite sur l´article La Paz)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire