Samedi 28 : la frontière, vers Asuncion.
La frontière la plus cool ! Tampons sur les passeports
vite fait, le formulaire de transit du véhicule fait sur une machine à écrire
antédiluvienne (après être partie à la recherche du douanier qui était allé
boire un coup), un douanier nous offre un maté de bienvenue, nous prévient de
ne pas passer la nuit dans les lieux isolés et de refuser tout pot de vin à la
police…Douane cool mais gare au pays !
Asuncion, San Lorenzo…
Des Espagnols nous avaient indiqués un bivouac sympa et
sûr :
Lago Ypacarai, la
plage municipale. Un peu difficile à trouver de nuit (bien demander au village)
mais coin tranquille au bord de l’eau, point d’eau potable et zone pique-nique,
et au sec.
Dimanche 29 : traversée du sud Paraguay en
direction du Brésil et des chutes d’Iguazu.
Achat de mandarines sur le bord de la route, c’est la pleine
saison, faut en profiter elles sont délicieuses :
Le soir, nous trouvons un coin tranquille dans la campagne,
proche d’une école. L’instit. Nous dit de bien rester vers l’entrée de l’école
sinon les gens vont appeler la police en voyant cette voiture
« suspecte ». Nous nous installons, et ça ne manque pas : à la
nuit tombée la police arrive et nous dit de les suivre jusqu’au village
(« ce n’est pas sûr de passer la nuit ici, sans éclairage »). Pas très
rassurés les Zwan… Et arrivés vers le poste de police, le chef nous accueille
avec un grand sourire et nous invite à bivouaquer sur le terrain du
poste ; il est très fier de ses origines françaises et heureux de recevoir
des compatriotes ! Ouf, on est rassuré.
A plusieurs reprises, nous rencontrerons des paraguayens fiers
de leurs origines françaises et demandant si leur nom de famille est répandu en
France.
Lundi 30 : frontière Paraguay / Brésil, Ciudad del Este / Foz do Iguaçu
Un grand pont pour passer le rio Parana, d’un pays à l’autre,
avec une bonne file de véhicules et aucune indication…Et nous sommes au Brésil,
sans avoir fait aucun papier, aïe aïe ! On a suivi le flot, mais eux n’ont
pas besoin de tampons sur le passeport et d’autorisation de transit…
Finalement assez cool : nous repassons le pont en
moto-taxi, un tour au service de migration pour les 3 passeports (alors que
nous ne sommes que les 2 filles, Ton étant resté à la voiture côté brésilien),
restitution du formulaire de transit paraguayen (sans vérifier le véhicule) et
retour au Brésil en moto-taxi… 3 coups de tampon sur les passeports, pas besoin
de formulaire de transit, et en avant ma poule ! on n’avait jamais vu
aussi rapide et sans contrôle…