mercredi 11 juin 2014

Le salar d'Uyuni



Samedi 7 :
Nous abordons le salar par le nord, contournant le lac Poopò, passant par Huari et Quillacas, avec ses rios gelés :




Vigognes

Nandous














Costumes colorés à Quillacas.

Elsa s'approchant au plus près des animaux !

l'illusion d'ile flottante dans ces immensité.



























 Avant Salinas de Garci, la traversée désertique se fait par moment à l’aveugle car nous essuyons une bonne tempête de sable :


Et enfin voilà le salar avec en toile de fond le volcan Tunupa :














Notre premier bivouac au bord du salar !




Coucher de soleil...

Et sans trucage !

Nos premiers cactus du salar...

Dimanche 8 :
Ce matin, nous faisons notre entrée tant attendue sur le salar par Jirira.
Le volcan Tunupa vu du salar :














Et en avant les pistes de sel toutes tracées par les nombreux véhicules ! le salar est tellement grand qu’on ne s’aperçoit guère de l’affluence des tours operator. Et pas de virage, de la ligne droite à fond les manettes !
Du grand soleil, ne pas oublier lunettes et crème solaire…
Et qui dit salar, dit illusions d’optique ; alors on ne s’est pas privé…


















Des iles émergent de cette vaste étendue, monts rocheux couverts de corail dont certains ont de beaux cactus cierges.
Nous visitons l’ile d’Incahuassi , avec ses cactus géants (bizarre au milieu de cette mer de sel !) :








Les briques de sel qui serviront à construire les hôtels de sel...


Le corail qui recouvre les rochers.


Pas peur de se piquer cet oiseau !















Et nous bivouaquons en face de l’ile del Pescador, au pied d’une petite ile, où la nuit est fraiche mais nous laissant profiter du coucher.
Lever à 6 h. du mat' afin de profiter du soleil naissant, le salar se découvrant alors sous toutes ses couleurs dans un froid glacial (courageux les Zwan’ mais ça valait le coup).










 


Lundi 9 :
Après s’être réchauffés de ce lever glacial, nous partons pour Uyuni, où il est primordial de faire le plein de diesel et nourriture afin d’aller dans le sud Lipez et rejoindre Tupiza : 1000 km sans aucun approvisionnement !
Mais Uyuni est bouclé depuis quelques temps par des barrages de manifestants…Heureuse rencontre que celle des guides de UTURLINGU (un tour operator d’Uyuni) qui nous mèneront à la ville par de petites pistes. Le plein fait, nous retournons bivouaquer sur le salar près de l’hôtel Playa Blanca. Hôtel fermé pour raison sanitaire (mais plein d’autres se sont construits sur les rives du salar) mais accueillant les touristes de passage pour une visite et fier du dernier passage du Dakar ! Une construction de sel est en pleine réalisation en son honneur.






Mardi 10 :
Petit avant gout de ce qui nous attend dans le sud Lipez : l’eau du réservoir est gelée, donc pas de toilette…Et gare au diesel par la suite…
Nous partons en direction du sud du salar pour rejoindre San Juan, dernier village avant la grande boucle. Et voilà, la bêtise : nous suivons une trace et plantage ! Trop près du rivage, la terre est meuble sous la couche de sel trop fine. Nous apprendrons bien trop tard qu’à la saison précédent les grands gels, l’eau remonte avant d’être définitivement prise pour l’hiver…
Impossible de s’en sortir, avec pelletages, plaques, higth lift, rien n’y fait. Enfin vers 16h, Elsa se dévoue pour partir vers le rivage chercher de l’aide, car la nuit sera là vers 18h…Et vers 19h, la voilà de retour accompagnée de 5 guides de Tupiza venus à la rescousse ! Mais il faudra bien encore 2 h. pour s’en sortir ; Merci les gars !




Et nous les suivons jusqu’à l’hôtel de sel de Puerto Churica. Merci au patron qui a bien aidé à stimuler les troupes avec l’aide du charme d’Elsa ! Bivouac bien mérité près de l’hôtel.

Mercredi 11 :
Comme tout se suit, crevaison dès le réveil ! nous prenons la seule roue de secours restante, impératif de faire réparer avant le Rien !
Le rien, c'est le sud Lipez : 1000 km pour faire le tour des lagunas et rejoindre Tupiza, sans aucun point de ravitaillement.
Et maintenant, la quête de diesel commence car tous ces imprévus en ont consommé plus que prévu, et ce sera le porte à porte à chaque village car sans station, la population s’organise avec des bidons; 30 l. dans le village de P. Churica puis 30 autres à San Juan où nous faisons aussi réparer la roue; ça devrait faire le tour du Sud Lipez…Mais San Juan nous met bien en condition : un village au milieu de nulle part, vent, poussière et froid, aucune signalisation car les locaux connaissent…Le début du « nada »…
              Après avoir quitté San Juan en direction des lagunas, le salar de Capina nous attend !
Et cette fois hors de question de quitter les pistes bien affirmées. Nous y passons rapidement car il n’offre aucun intérêt après Uyuni : uniforme, marron, bref moche.
Et le bivouac se fait sur l’altiplano, à 3900 m., nous prévoyons des bouteilles d’eau dans la voiture pour le matin…Ca gèle bien !















En route pour les lagunas...

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