Samedi 7 :
Nous abordons le salar par le nord, contournant le lac Poopò, passant par Huari et Quillacas, avec ses rios
gelés :
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Vigognes |
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Nandous |
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Costumes colorés à Quillacas. |
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Elsa s'approchant au plus près des animaux ! |
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l'illusion d'ile flottante dans ces immensité. |
Avant Salinas de Garci,
la traversée désertique se fait par moment à l’aveugle car nous essuyons une
bonne tempête de sable :
Et enfin voilà le salar avec en toile de fond le volcan
Tunupa :
Notre premier bivouac au bord du salar !
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Coucher de soleil... |
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Et sans trucage ! |
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Nos premiers cactus du salar... |
Dimanche 8 :
Ce matin, nous faisons notre entrée tant attendue sur le
salar par Jirira.
Le volcan Tunupa vu
du salar :
Et en avant les pistes de sel toutes tracées par les nombreux
véhicules ! le salar est tellement grand qu’on ne s’aperçoit guère de
l’affluence des tours operator. Et pas de virage, de la ligne droite à fond les
manettes !
Du grand soleil, ne pas oublier lunettes et crème solaire…
Et qui dit salar, dit illusions d’optique ; alors on ne
s’est pas privé…
Des iles émergent de cette vaste étendue, monts rocheux couverts
de corail dont certains ont de beaux cactus cierges.
Nous visitons l’ile
d’Incahuassi , avec ses cactus géants (bizarre au milieu de cette mer
de sel !) :
Les briques de sel qui serviront à construire les hôtels de sel...
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Le corail qui recouvre les rochers. |
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Pas peur de se piquer cet oiseau ! |
Et nous bivouaquons en face de l’ile del Pescador, au pied d’une petite ile, où la nuit est
fraiche mais nous laissant profiter du coucher.
Lever à 6 h. du mat' afin de profiter du soleil naissant, le
salar se découvrant alors sous toutes ses couleurs dans un froid glacial
(courageux les Zwan’ mais ça valait le coup).
Lundi 9 :
Après s’être réchauffés de ce lever glacial, nous partons
pour Uyuni, où il est primordial de faire le plein de diesel et nourriture afin
d’aller dans le sud Lipez et rejoindre Tupiza : 1000 km sans aucun
approvisionnement !
Mais Uyuni est bouclé depuis quelques temps par des barrages
de manifestants…Heureuse rencontre que celle des guides de UTURLINGU (un tour
operator d’Uyuni) qui nous mèneront à la ville par de petites pistes. Le plein
fait, nous retournons bivouaquer sur le salar près de l’hôtel Playa Blanca. Hôtel fermé pour raison
sanitaire (mais plein d’autres se sont construits sur les rives du salar) mais
accueillant les touristes de passage pour une visite et fier du dernier passage
du Dakar ! Une construction de sel est en pleine réalisation en son
honneur.
Mardi 10 :
Petit avant gout de ce qui nous attend dans le sud
Lipez : l’eau du réservoir est gelée, donc pas de toilette…Et gare au
diesel par la suite…
Nous partons en direction du sud du salar pour rejoindre San
Juan, dernier village avant la grande boucle. Et voilà, la bêtise : nous
suivons une trace et plantage ! Trop près du rivage, la terre est meuble
sous la couche de sel trop fine. Nous apprendrons bien trop tard qu’à la saison
précédent les grands gels, l’eau remonte avant d’être définitivement prise pour
l’hiver…
Impossible de s’en sortir, avec pelletages, plaques, higth
lift, rien n’y fait. Enfin vers 16h, Elsa se dévoue pour partir vers le rivage
chercher de l’aide, car la nuit sera là vers 18h…Et vers 19h, la voilà de
retour accompagnée de 5 guides de Tupiza venus à la rescousse ! Mais il
faudra bien encore 2 h. pour s’en sortir ; Merci les gars !
Et nous les suivons jusqu’à l’hôtel de sel de Puerto Churica. Merci au patron qui a
bien aidé à stimuler les troupes avec l’aide du charme d’Elsa ! Bivouac
bien mérité près de l’hôtel.
Mercredi 11 :
Comme tout se suit, crevaison dès le réveil ! nous
prenons la seule roue de secours restante, impératif de faire réparer avant le
Rien !
Le rien, c'est le sud Lipez : 1000 km pour faire le tour des lagunas et rejoindre Tupiza, sans aucun point de ravitaillement.
Le rien, c'est le sud Lipez : 1000 km pour faire le tour des lagunas et rejoindre Tupiza, sans aucun point de ravitaillement.
Et maintenant, la quête de diesel commence car tous ces
imprévus en ont consommé plus que prévu, et ce sera le porte à porte à chaque
village car sans station, la population s’organise avec des bidons; 30 l. dans
le village de P. Churica puis 30 autres à San Juan où nous faisons aussi
réparer la roue; ça devrait faire le tour du Sud Lipez…Mais San Juan nous met bien en
condition : un village au milieu de nulle part, vent, poussière et froid,
aucune signalisation car les locaux connaissent…Le début du « nada »…
Après avoir quitté San Juan en
direction des lagunas, le salar de Capina
nous attend !
Et cette fois hors de question de
quitter les pistes bien affirmées. Nous y passons rapidement car il
n’offre aucun intérêt après Uyuni : uniforme,
marron, bref moche.
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