Samedi 15 Mars, 6 mois en Am-Sud et 28.700 km parcourus.
Mercredi 12 :
37 km au S-E de Cusco, nous faisons halte à L’église San
Pedro d’Andahuaylillas :
Eglise jésuite du début du XVIIe, surnommée la chapelle
sixtine d’Am-Sud, offre fresques, plafond à caisson, toiles superbes, et même 2
orgues peints. Nous en prenons plein les yeux mais les photos sont
interdites !
La place et ses arbres dégoulinant de mousse espagnole. |
En fin de journée, arrêt à Raqchi : le temple inca
de Wiracocha
Ce site nous a charmé. Nous flânons au pied du mur haut de 12
m. vestige d’un temple long de 92 m et large de 25 m dédié au dieu Wiracocha. A
côté de nombreux qolqas (entrepôts) de forme ronde, joints les uns aux autres,
un étang et des cultures dans le site donnant vie à cet ensemble.
Sur la place du village, une charmante église en cours de restauration.
Nous faisons halte à San
Pedro, petit village réputé pour ses eaux thermales laxatives ; nous
irons voir demain, bien que la nourriture locale nous inciterait plutôt à
trouver une eau aux effets contraires…
Sur la place du village, je suis entrainée dans l’ambiance
carnaval. Un orchestre joue les musiques de carnaval et des péruviens
m’invitent à danser avec eux, une bouteille de bière à la main, autour d’un
arbre qu’il faudra abattre d’ici la fin
de soirée, chacun y donnant un coup de hache. Je me prête volontiers au rituel,
sous l’œil amusé des 3 autres touristes…Mais le froid puis la pluie m’incite à les
accompagner au restau, les péruviens eux continuent leur danse, le temps ne
semblant leur faire aucun effet !
Nous trouvons asile dans un petit hospedaje des plus
rustique : 2 chambres sous les toits, juste un drap de dessous et les 3
couvertures pesantes habituelles, wc et douche à l’eau froide dans la cour. Les
jeunes vivent leur 1ère nuit locale… Nous garons les voitures dans
la cour des parents de l’hôtelier, tout aussi pittoresque, au milieu des
moutons et les parents ne parlant que quechua.
A 5h. le lendemain matin, des bruits de casseroles :
préparation des caldos (soupe)de pollo (poulet)et cordero (mouton) cuits au feu
de bois dans la cuisine afin de nourrir les curistes lorsqu’ils auront fini
leur affaire…
Nous évitons la soupe de bon matin et allons à la voiture
nous préparer un pt dèj bien de chez nous. Nous partageons le café avec les
anciens. La grand-mère est toute curieuse de voir notre voiture et nous faisons
la visite.
Jeudi 13 :
Visite des thermes : des minibus déchargent leur lot de
curistes. A l’entrée, vendeurs de récipients mesureurs et rouleaux de papier
wc. La cohue autour des fontaines, tout le monde boit à profusion l’eau fuca en
se massant le ventre, proche de longs couloirs de wc…Spécial comme
ambiance ! Mais les conversations s’engagent facilement sur les voyageurs
que nous sommes (les gens n’ont rien d’autre à faire en attendant…) et Ton fait
fureur avec sa GoPro.
Nous dégustons le bon yaourt artisanal, parmi tous les
produits proposés pour la digestion.
Notre route nous mène sur l’altiplano, plateau fluctuant
autour de 4000 m d’altitude.
Pause aux thermes d’Occobamba :
un régal, une eau à 40°. Nous prenons l’option pozos privés et bain aromatique.
A la sortie, nous attendent les fours en terre où mijotent poulets et truites…
Nous quittons la route monotone menant à Juliaca, pour suivre
un itinéraire parallèle nous menant à la péninsule de Capachica au nord du lac
Titicaca…
Surprise en passant à Santago
de Pupuja : cette splendide église qui mériterait d’être
classée !
Quelques photos de l’altiplano avec ses alpagas et
vigogne :
Panorama sur le lac de
Arapa :
Et nous arrivons de nuit à la péninsule de Capachica, par une piste sans aucune indication.
Au bord du lac, l’hospedaje Chifron à Cocha Tica nous hébergera pour la nuit, nous sommes les seuls hôtes. Au petit matin, nous nous régalons de délicieux pancakes face au lac après une bonne nuit passée au son des vagues. Accueil simple et chaleureux.
Vendredi 14 :
Nous repartons par les petites routes vers Puno.
Halte au marché de Huata où nous nous régalons d’une
délicieuse friture du lac. Flânant entre les étalages, nous entendons parler le
Aymara, langue originaire de toute la région du lac.
Cimetière de
Sillustani :
Site à 4000 m, on s’essouffle vite…
Ils sont fous ces Incas ! Découvrant les chulpas
(tombes) du peuple les précédant, ils ont voulus faire mieux : 12 m de
haut ! D’où ce cimetière mêlant 2 civilisations.
La momie en position fœtale est placée face à l’Est pour
mieux renaître, vers la porte de la tombe. Une 1ère sépulture est
construite en pierres brutes figurant la mère, puis une 2nde en
pierres taillées en forme de tour un peu ogivale (forme anti sismique) figurant
le père. Toutes en pierre volcanique, elles sont très nombreuses, les grandes
pour les adultes et de plus petites pour les enfants.
Au pied du site, s’étend une jolie lagune ; puis arrivée
sur les hauteurs, vue panoramique sur le
lac Urayo.
Pendant que maman visite, certains roupillent ! |
Le soir, nous logeons dans un petit hospedaje proche du port de Puno, afin d’aller visiter les iles Uros tôt le lendemain.
Samedi
15 :
Les iles Uros
Les iles Uros
Se référer à
wikipédia pour l’histoire de ce peuple lacustre. Nous allons en bateau
jusqu’aux iles flottantes ; la visite est très touristique et organisée.
Mais cela fait drôle de marcher sur ce tapis de totoras (roseaux), matière
première des habitants. Les Uros vivent en partielle autonomie sur leurs iles,
ils gèrent ces afflux de visiteurs et vivent maintenant plus de cette activité
que de la pêche.
Des photos
de notre visite de 2 h avec un soleil bien agréable:
habitation traditionnelle |
habitation actuelle |
ancienne ambarcation en totora (roseaux) |
en bons touristes, petit tour en bateau ! |
récolte de totoras |
la vie quotidienne sur les iles. |
les récipients de cuisine |
l'artisanat local : broderies et travail de la totora. |
Puno :
ville situe à 3800 m. où l’on s’essouffle vite. Nous prenons les touc touc pour aller au port.
panorama de la ville, vue du lac. |
les cygnes pédalos |
panorama de Puno |
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