samedi 15 mars 2014

Vers le lac Titicaca...



Samedi 15 Mars, 6 mois en Am-Sud et 28.700 km parcourus.

Mercredi 12 :
37 km au S-E de Cusco, nous faisons halte à L’église San Pedro d’Andahuaylillas :
Eglise jésuite du début du XVIIe, surnommée la chapelle sixtine d’Am-Sud, offre fresques, plafond à caisson, toiles superbes, et même 2 orgues peints. Nous en prenons plein les yeux mais les photos sont interdites !

La place et ses arbres dégoulinant de mousse espagnole.













En fin de journée, arrêt à Raqchi : le temple inca de Wiracocha
Ce site nous a charmé. Nous flânons au pied du mur haut de 12 m. vestige d’un temple long de 92 m et large de 25 m dédié au dieu Wiracocha. A côté de nombreux qolqas (entrepôts) de forme ronde, joints les uns aux autres, un étang et des cultures dans le site donnant vie à cet ensemble.






 Sur la place du village, une charmante église en cours de restauration.


 L'artisanat local : de superbes tissages et des peintures très fines sur bois ou terre.

Nous faisons halte à San Pedro, petit village réputé pour ses eaux thermales laxatives ; nous irons voir demain, bien que la nourriture locale nous inciterait plutôt à trouver une eau aux effets contraires…
Sur la place du village, je suis entrainée dans l’ambiance carnaval. Un orchestre joue les musiques de carnaval et des péruviens m’invitent à danser avec eux, une bouteille de bière à la main, autour d’un arbre  qu’il faudra abattre d’ici la fin de soirée, chacun y donnant un coup de hache. Je me prête volontiers au rituel, sous l’œil amusé des 3 autres touristes…Mais le froid puis la pluie m’incite à les accompagner au restau, les péruviens eux continuent leur danse, le temps ne semblant leur faire aucun effet !
Nous trouvons asile dans un petit hospedaje des plus rustique : 2 chambres sous les toits, juste un drap de dessous et les 3 couvertures pesantes habituelles, wc et douche à l’eau froide dans la cour. Les jeunes vivent leur 1ère nuit locale… Nous garons les voitures dans la cour des parents de l’hôtelier, tout aussi pittoresque, au milieu des moutons et les parents ne parlant que quechua.
A 5h. le lendemain matin, des bruits de casseroles : préparation des caldos (soupe)de pollo (poulet)et cordero (mouton) cuits au feu de bois dans la cuisine afin de nourrir les curistes lorsqu’ils auront fini leur affaire…
Nous évitons la soupe de bon matin et allons à la voiture nous préparer un pt dèj bien de chez nous. Nous partageons le café avec les anciens. La grand-mère est toute curieuse de voir notre voiture et nous faisons la visite.








Jeudi 13 :
Visite des thermes : des minibus déchargent leur lot de curistes. A l’entrée, vendeurs de récipients mesureurs et rouleaux de papier wc. La cohue autour des fontaines, tout le monde boit à profusion l’eau fuca en se massant le ventre, proche de longs couloirs de wc…Spécial comme ambiance ! Mais les conversations s’engagent facilement sur les voyageurs que nous sommes (les gens n’ont rien d’autre à faire en attendant…) et Ton fait fureur avec sa GoPro.
Nous dégustons le bon yaourt artisanal, parmi tous les produits proposés pour la digestion.
















Notre route nous mène sur l’altiplano, plateau fluctuant autour de 4000 m d’altitude.
Pause aux thermes d’Occobamba : un régal, une eau à 40°. Nous prenons l’option pozos privés et bain aromatique. A la sortie, nous attendent les fours en terre où mijotent poulets et truites…



 Nous quittons la route monotone menant à Juliaca, pour suivre un itinéraire parallèle nous menant à la péninsule de Capachica au nord du lac Titicaca…
Surprise en passant à Santago de Pupuja : cette splendide église qui mériterait d’être classée !


 Quelques photos de l’altiplano avec ses alpagas et vigogne :


vigogne


alpaga
 Panorama sur le lac de Arapa :

Et nous arrivons de nuit à la péninsule de Capachica, par une piste sans aucune indication.

Au bord du lac, l’hospedaje Chifron à Cocha Tica nous hébergera pour la nuit, nous sommes les seuls hôtes. Au petit matin, nous nous régalons de délicieux pancakes face au lac après une bonne nuit passée au son des vagues. Accueil simple et chaleureux.



lever de soleil sur le lac


















Vendredi 14 :
Nous repartons par les petites routes vers Puno.
Halte au marché de Huata où nous nous régalons d’une délicieuse friture du lac. Flânant entre les étalages, nous entendons parler le Aymara, langue originaire de toute la région du lac.





Cimetière de Sillustani :
Site à 4000 m, on s’essouffle vite…
Ils sont fous ces Incas ! Découvrant les chulpas (tombes) du peuple les précédant, ils ont voulus faire mieux : 12 m de haut ! D’où ce cimetière mêlant 2 civilisations.
La momie en position fœtale est placée face à l’Est pour mieux renaître, vers la porte de la tombe. Une 1ère sépulture est construite en pierres brutes figurant la mère, puis une 2nde en pierres taillées en forme de tour un peu ogivale (forme anti sismique) figurant le père. Toutes en pierre volcanique, elles sont très nombreuses, les grandes pour les adultes et de plus petites pour les enfants.
Au pied du site, s’étend une jolie lagune ; puis arrivée sur les hauteurs, vue panoramique sur le lac Urayo.
              13

laguna en bas du site






lac Urayo
            














Pendant que maman visite, certains roupillent !




 Le soir, nous logeons dans un petit hospedaje proche du port de Puno, afin d’aller visiter les iles Uros tôt le lendemain.   

Samedi 15 :
 Les iles Uros
Se référer à wikipédia pour l’histoire de ce peuple lacustre. Nous allons en bateau jusqu’aux iles flottantes ; la visite est très touristique et organisée. Mais cela fait drôle de marcher sur ce tapis de totoras (roseaux), matière première des habitants. Les Uros vivent en partielle autonomie sur leurs iles, ils gèrent ces afflux de visiteurs et vivent maintenant plus de cette activité que de la pêche.
Des photos de notre visite de 2 h avec un soleil bien agréable:


habitation traditionnelle

habitation actuelle
ancienne ambarcation en totora (roseaux)
en bons touristes, petit tour en bateau !

récolte de totoras












la vie quotidienne sur les iles.

les récipients de cuisine
l'artisanat local : broderies et travail de la totora.














    Puno :
            ville situe à 3800 m. où l’on s’essouffle vite. Nous prenons les touc touc pour aller au port.


panorama de la ville, vue du lac.


les cygnes pédalos

panorama de Puno
 Et nous quittons le lac, cap vers l'ouest et Arequipa...

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