vendredi 28 mars 2014

d'Arequipa vers la Bolivie...



Du 23 au 25 mars :
Ton concocte, avec l’aide googlemaps et la nouvelle tablette que nous a amenée Nina (ouf, enfin un GPS), un itinéraire par la cordillère pour rejoindre le lac Titicaca principalement par les pistes. 3 jours d’émerveillement ! Nous ne descendrons en dessous de 4000 m. qu’arrivée au lac.

Nous quittons Arequipa par la 34C et en avant 260 km de pistes…
1er  bivouac à 4400m. face au volcan Misti :    



La laguna Blanca : 



Le volcan Ubinas : le premier volcan que nous voyons vraiment fumer. Nous l’apercevrons sous toutes ses facettes durant notre cheminement.  



 Une péruvienne, à sa descente du collectivo, est bien en difficulté pour rejoindre la piste de son village. Nous l’aiderons à traverser les 2 gués…   



 La descente vers ubinas : 

Puis nous longeons des quebradas, des canyons durant des kilomètres, avec l’impression d’être seuls au monde !  9 à 14







 











Un aperçu de la piste à flanc de montagne :  


Malaque, Candagua, puis bivouac avant Sijuaya.
Muuylaque : petit arrêt sur la place pour les courses. Nous sommes accueillis avec curiosité (pas de touriste dans ces coins perdus) et sympathie.   



 La piste grimpe, doit passer la barre de la sierra pour longer ses sommets au relief désertique à 4200m  :   


La végétation est à l’image du paysage, rase et clairsemée. Des mousses denses recouvrent certains rochers, le sol est égayé par de petites plantes en forme de boule aux fleurs blanches.  



Surprise, une habitation dans ce coin perdu ! Nous avons failli ne pas la voir, tant elle se confond avec la nature :













Après le passage d’un col à 4850 m. le paysage change complètement : l’immensité désertique.



Une  laguna d’altitude :


Et nous retrouvons le goudron pour un moment sur la 36A en direction de La Paz…
La laguna de Suches à 4800 m au coucher de soleil :  


Matocruz : Nous passons la nuit dans un hospedaje des plus sommaires mais à un prix record : 10 sols la nuit (3 euros), dans un bon lit, et contents d’avoir eu la prémonition de l’orage de grêle de la nuit !

Mercredi 26 :
Nous bifurquons vers Ilave, par la 38A, car nous préférons passer en Bolivie par la péninsule de Copacabana, plus pittoresque que Desaguadero.
Conduri : on nous indique des thermes proches, un bon bain chaud ne serait pas de refus !
Sur le chemin, en voulant demander où sont les thermes, nous assistons devant la ferme au dépeçage d’une alpaga morte en mettant au monde son petit.  
 


Les thermes de Conduri : 3 pozos naturels au sommet d’un tertre. Dommage, l’eau est tiède ! Déçus, nous repartons…  













Amoureux des pistes, après avoir traversés la ciudad Perdida :  


Nous bifurquons vers Sales Grande : 



 Puis, Sales Chico où nous aurons besoin d’un local pour traverser le village et retrouver une piste vers Juli  

Encore l’immensité de l’altiplano, le nada !
Nous rencontrons un cavalier, petit moment d’échanges où il nous explique qu’il lui faut 3 jours A-R quand il veut aller à Juli, qu’il n’existe presque plus de chevaux dans la région depuis que les grands domaines ont été partagés.   Il m’autorise à monter sur sa jeune jument ; mais attention, elle est un peu nerveuse, nous la verrons en redémarrant le Gros !   

A Juli, on nous indique une piste longeant le lac, un bivouac bien tranquille sur une petite plage (ne pas se formaliser des plastiques sur la plage ;  si on y est réfractaire, alors on ne peut jamais bivouaquer au Pérou !).


Jeudi 27 :
Pomata : une superbe église jésuite de 250 ans, construite en pierre rouge locale, aux sculptures et ciselures magnifiques.   







Vues sur le lac : enfin le soleil et une eau d’un bleu superbe  !













Serait-ce leur Mont St Michel ?   












Yunguyo : 2 km avant la frontière. Encore du flair, envie d’un bon lit et on évitera de camper sous des trombes d’eau !
Les topiaires de la place :

On transporte ici les moutons comme on peut vers le marché : sur le toit, dans le coffre !   

Nous quitterons le Pérou avec regret ; ce pays nous a beaucoup plu par ses paysages mais aussi par la gentillesse des péruviens et surtout leur façon d’aborder la vie et ses aléas sans s’énerver, ni s’exciter. Les concerts de klaxons, la circulation brouillon des villes nous désorientent mais le fond est calme ! La vie est des plus agréable, juste être vigilant à la rapine, et cool !

Adieu le Pérou et demain, la Bolivie…

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