jeudi 9 janvier 2014

Province de Salta



7 et 8 : Quebrada de Cafayate.
Une traversée dans un monde de rouge avant d’arriver à Salta. Nous installons notre nid pour la nuit vers le rio, enveloppés de toutes ces couleurs !


























 














Bivouac :















 8 au 12 : Salta


Quelques jours de pause au camping municipal (assez sommaire mais sympa et proche de la ville) de Salta…à se faire bouffer par les moustiques ! Mais le voisinage de Jean-Louis avec son camion Renault (arrivé en Am-sud avec le Dakar de 2009 et jamais reparti !) nous fait rester. Ensemble, nous passerons de belles soirées, visiterons la ville, irons voir le Dakar…à 3 dans le Toy, mais ici ça n’a guère d’importance !
notre pote Jean-Louis

avec les voisins argentins

sur le départ
Visite au musée de Alta Montagna consacré au site archéologique le plus haut du volcan LLullaillaco à 6739 m. où ont été pratiqués des sacrifices par les Incas. Il y a été découvert 3 momies d’enfants en position recroquevillée, exposées à tour de rôle au musée. Exposées aussi de belles photos du site et des montagnes.
Visite au musée d’art ethnique de Pajcha où la conservatrice, depuis 30 ans, amasse des chefs d’œuvre anciens qu’elle expose en lien avec l’artisanat moderne (ce qui rend beaucoup plus vivant et donne sens aux reliques). Des découvertes assez surprenantes : la finesse de l’orfèvrerie et du tissage pré-incas, les peintures réalisées par les indiens d’anges armés en tenue de gentilhomme espagnol à l’époque de la colonisation (ou comment exprimer sa rébellion contre l’oppression en restant dans les clous ?). Visite accompagnée par un guide passionné évidemment !

La partie ancienne de Salta se limite au quartier central de la place avec la cathédrale rose guimauve, l’église San Francisco d’un rouge éclatant, ses maisons de type espagnol bordant la place. Il fait bon se promener dans cette ville.
la cathédrale














sur la place

église San Francisco
Nous montons jusqu’au  cerro San Bernardo afin de profiter de sa vue panoramique sur la ville.

cerro San Bernardo
Un vieux babyfoot en fonte comme il n’en existe plus chez nous, sur le trottoir devant un kiosco.


Le Dakar :
Pour ceux qui nous connaissent, c’est une évidence que notre voyage se devait de rencontrer le rallye !
-          Vendredi 10 : étape 6, Tucuman→Salta. Nous sommes au point spectateurs 100km au S-E de Salta. Faut vouloir, plus de 40°, poussière, vent, mais quand on aime…


A l'ombre des cactus

et au soleil !
























Et la route de retour, mes aïeux, du triomphal ! Croyant que nous en faisions partis, la police nous libère la voie, pas de péage à payer, pas de feu rouge, salués par la foule, nous entrons royalement dans le parking proche du paddock ! Pas peu fiers les Zwan, et Jean Louis avec nous n’en croyait pas ses yeux !

Yes !

certains font le show !

Ca se fête !
-         






















 Samedi 11 : repos à Salta. Grâce à notre ami Christophe Girard de Modul’auto à Annonay (qui nous a fait quelques faveurs pour s’équiper) courant sur Toyota, qui s’est démené pour arriver à nous faire entrer, nous pourrons déambuler sur le paddock et voir de près tous ces engins. Dans son jus, le père Ton ! Le coin camions est des plus impressionnant, majorité de Hollandais avec qui Ton va discuter ; le hummer de Gordon désossé ; changement de moteur du SMG de Chabot… Tous affairés  sur la mécanique sous une pluie continue ! Pas de chance pour ce jour de repos. Nous sommes venus équipés : tongs et ponchos ! Et poignée de main avec Peterhansel.
Avec Christophe


causerie avec les hollandais...















Gordon en pièces détachées...

changement de moteur



























-          Dimanche 12 : étape 7, Salta→Salta par San Antonio de los Cobres où nous allons les voir dans l’a-m. Sur les traces du rallye, nous suivons le matin la R51 peu goudronnée mais superbe. A 2200m d’alt, postés dans un virage, nous profitons du spectacle !







Pause pour Gordon ?


Et un qui ne joue pas le jeu !





La turmenta arrive....

Le ch'ti de la baraque à frites



Le train des nuages : ancienne voie de chemin de fer reliant Salta à la frontière, passant par des points culminants, réhabilitée pour des trajets touristiques hebdomadaires, nous la suivons de loin en loin par la R 51. Après la visite du viaduc de Polvorilla à 4200m. marquant la fin du parcours en fin d’a-m, nous bivouaquons au milieu de nulle part sur les hauteurs de S. Antonio.

le viaduc de Polvodilla

la mine proche

Bivouac


-        

























     Lundi 13 : étape 8, Salta→Calama, direction le Chili par le paso de Sico. Postés au pied d’un pont du train des nuages à S. Antonio, nous jouons les aficionados avec les locaux. Faisant le même itinéraire, nous ne pouvons qu’être admiratifs face à cette ‘’petite’’ liaison Salta-San Pedro de Atacama, du ripio sur plus de 500km, un col avec des passages à 4400m, et après la spéciale à S. Pedro, puis arrivée à Calama, chapeau les gars !
 3 Photos : meme les chiens regardent passer le dakar, place aux vieux tacots du coin, Ton filmant.

   

même les chiens regardent passer le Dakar !

Et lui, il fait le Dakar ?

Lundi 13 et mardi 14 : les Zwan cumulent les hauteurs !
-          Lundi a-m : Après l’intermède du Dakar, nous quittons un moment la R51 pour faire une boucle de 180 km vers le salar de Pocitos par Santa Rosa de los pastos grandes. De la piste dans des paysages superbes, franchissant des montagnes, des passages à 4200, 4400, 4700 d’alt.! Nous commençons à tester notre résistance au manque d’oxygène. Pour Ton, ça coule ; pour moi, mal de tête et fatigue au dessus de 3800, je vais la jouer cool !
   Quelques photos en vrac :









-          Fin d’a-m : direction le Paso de Sico. Côté argentin, le poste frontière 17 km avant la limite est rodé aux contrôles, plus de 400 véhicules sont passés ce matin ! Première fois que les douaniers parlent anglais et français et que ça va aussi vite !
Le paysage de ce côté est assez monotone ; mais alors côté chilien, sidérant ! l’impression d’arriver sur la lune.




coucher de soleil sans trucage

Crevaison à 4200m., Ton change la roue avec efficacité, moi guère active juste à tenir une clé…Que ceux qui se faisaient du souci soient rassurés, le test est positif !
La nuit tombant et ne voyant pas l’altitude descendre, nous bivouaquons à 4000., histoire de tester le chauffage qui fonctionnait déjà à 3800 (le constructeur le donne pour 1200…). Mais le manque d’oxygène se fait sentir, le sommeil est léger.
Et au petit matin, quelle vue magnifique nous découvrons !
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