samedi 4 janvier 2014

Vamos a la Cordillera ...



28 décembre 2013, une journée mémorable !

Cette invitation à partir une journée avec Mariano et Enrique fut un magnifique cadeau.
Départ 9h00-retour 21h00, du non-stop à un rythme varié et soutenu, en voilà qui connaissent la région comme leur poche et savent surprendre à tout moment !
-          1 Photo pano
La laguna Brava est à 180 km de Villa Union, par une route assez longue, puis une piste qui va au Chili. Et bien non, avant Vichina, nous quittons la route pour traverser le rio sur les traces du Dakar…Pluie l’avant-veille, passe ou passe pas ? il s’agit de choisir le bon passage.

Nous voilà partis précautionneusement sur le terrain meuble.













puis vas-y ma cocotte dès qu’on trouve le sec !

























Nous retrouvons la route passant entre la sierra de los Colorados (massif de 75 millions d’années plus vieux que les Andes (70 Mil.), large de 20 km et long de 100 km, aux plaques quasi verticales) et la sierra Tamatina (6250m. d’alt, 400 Millions d’années, unique dans les pré-andes continentales, neige éternelle). Lors des mouvements des plaques tectoniques, ces 2 massifs résistant aux pressions, se soulevèrent pour créer entre eux une vallée sédimentaire, la valle ermoso.


Un compagnon de voyage :
Nous entrons dans un canyon  au nord de Vichina et serpentons entre les murs de roche rouge.
















Puis cap sur la cordillère, le dernier village avant la grande grimpette. Une vingtaine de famille habite là, fin de la ligne électrique et piste. Visite à l’ancien qui connait la cordillère comme sa poche et évidemment ami de Mariano. Un panneau nous avertit que nous allons franchir ici les 2500m.














Réserve prov de la laguna Brava :
Nous entrons dans un paysage monochrome austère mais dont le lit du rio est toujours rouge.

A la fourche, le choix est fait de partir pour la quebrada San Domingo vers le paso. Alors, à chaque courbe, le paysage change de couleurs, plein les mirettes ! Nous passons les 3500 m et commençons à voir des guanacos et des vigognes.

A El Penon, un refuge en pierre de forme circulaire avec un corral datant de 1870. Ce lieu était une étape protectrice par fort vent lors du transport de marchandises et d’animaux. Au centre du refuge, la lumière entre par une ouverture du toit en un halo que l’on peut recueillir au creux de la main.



Petite pause à 4000m, le Toy chauffe, nous lui mettons le nez au vent…
Petite méditation collective afin de capter l’énergie dégagée par tous ces minéraux…

Quelques montées rudes, le gros tient le choc ! Mais nous le laissons au pied du mirador à 4400m pour monter avec Mariano. Panorama multicolore à 380° avec vue sur la laguna et les 2ème et 3ème sommets les plus hauts après l’Aconcagua, à couper le souffle ! Et ce n’est pas les effets de l’altitude, juste un peu fatigués et un peu pompette pour moi. Le groupe est submergé par les émotions et s’allonge sur la terre pour capter toute l’énergie de ce lieu.

Panorama



les mecs...

les filles !












Particularité de cette montagne qui change de couleurs au fil du jour :


14h30 et 34° : descente vers la laguna à 4280 m. avec ses flamands.













Puis nous prenons la direction du N-O pour faire une boucle sur l’autre versant, direction Mulas Muertes. Changement de paysage, des formes plus arrondies, des couleurs plus douces.
Autant la montée de cette première partie de voyage était chargée en émotions fortes, autant de ce côté on ressent de la sérénité. Incroyable ce que des paysages peuvent faire vivre comme émotions !

3500m : nous entrons dans un oasis d’altitude où la vie s’est installé : oiseaux,  guanacos et vigognes, mules et chevaux sauvages…Se mélangent le gris aux vert et jaune, de l’eau. Mais ne pas oublier que l’hiver, la température peut y descendre à -40°.
 




Puis nous amorçons notre descente vers le sud.
Rencontre avec le grand chantier argentin construisant une route pour traverser ce massif, impressionnant le terrassement à accomplir.
Photo

Mais Mariano toujours cherchant à nous surprendre, nous entraine dans la traversée d’un massif aux dents rouges, un abri naturel en son sein, un petit rio qui pourrait faire un super bivouac…














 De retour vers la vallée, traversée d’un long canyon aux teintes monochromes ; au détour d’un virage, des mains rupestres imprimées sur la roche.
Photos




Une dernière traversée de rio sur le retour :


21h00 et 393 km plus tard, retour à Villa Union, épuisés tant par le rythme de la journée que par toutes ces émotions. Encore muchas gracias à Mariano !
Dont nous ne pouvons que vanter la qualité et la passion de ses tours opérator :
Facebook.com/elcondadolarioja
www.praiarosaviajes.com.ar

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