28 décembre 2013, une journée mémorable !
Cette
invitation à partir une journée avec Mariano et Enrique fut un magnifique
cadeau.
Départ
9h00-retour 21h00, du non-stop à un rythme varié et soutenu, en voilà qui
connaissent la région comme leur poche et savent surprendre à tout
moment !
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1 Photo pano
La laguna
Brava est à 180 km de Villa Union, par une route assez longue, puis une piste
qui va au Chili. Et bien non, avant Vichina, nous quittons la route pour
traverser le rio sur les traces du Dakar…Pluie l’avant-veille, passe ou passe
pas ? il s’agit de choisir le bon passage.
Nous voilà
partis précautionneusement sur le terrain meuble.
puis vas-y ma cocotte dès qu’on trouve le sec !
Nous retrouvons la route passant entre la sierra de los Colorados (massif de 75 millions d’années plus vieux que les Andes (70 Mil.), large de 20 km et long de 100 km, aux plaques quasi verticales) et la sierra Tamatina (6250m. d’alt, 400 Millions d’années, unique dans les pré-andes continentales, neige éternelle). Lors des mouvements des plaques tectoniques, ces 2 massifs résistant aux pressions, se soulevèrent pour créer entre eux une vallée sédimentaire, la valle ermoso.
Un compagnon de voyage :
Nous entrons
dans un canyon au nord de Vichina et
serpentons entre les murs de roche rouge.
Puis cap sur la cordillère, le dernier village avant la grande grimpette. Une vingtaine de famille habite là, fin de la ligne électrique et piste. Visite à l’ancien qui connait la cordillère comme sa poche et évidemment ami de Mariano. Un panneau nous avertit que nous allons franchir ici les 2500m.
Réserve prov de la laguna Brava :
Nous entrons
dans un paysage monochrome austère mais dont le lit du rio est toujours rouge.
A la
fourche, le choix est fait de partir pour la quebrada San Domingo vers le paso.
Alors, à chaque courbe, le paysage change de couleurs, plein les
mirettes ! Nous passons les 3500 m et commençons à voir des guanacos et
des vigognes.
A El Penon,
un refuge en pierre de forme circulaire avec un corral datant de 1870. Ce lieu
était une étape protectrice par fort vent lors du transport de marchandises et
d’animaux. Au centre du refuge, la lumière entre par une ouverture du toit en
un halo que l’on peut recueillir au creux de la main.
Petite pause
à 4000m, le Toy chauffe, nous lui mettons le nez au vent…
Petite
méditation collective afin de capter l’énergie dégagée par tous ces minéraux…
Quelques montées
rudes, le gros tient le choc ! Mais nous le laissons au pied du mirador à
4400m pour monter avec Mariano. Panorama multicolore à 380° avec vue sur la
laguna et les 2ème et 3ème sommets les plus hauts après
l’Aconcagua, à couper le souffle ! Et ce n’est pas les effets de
l’altitude, juste un peu fatigués et un peu pompette pour moi. Le groupe est
submergé par les émotions et s’allonge sur la terre pour capter toute l’énergie
de ce lieu.
Particularité de cette montagne qui change de couleurs au fil du jour :
14h30 et
34° : descente vers la laguna à 4280 m. avec ses flamands.
Puis nous prenons la direction du N-O pour faire une boucle sur l’autre versant, direction Mulas Muertes. Changement de paysage, des formes plus arrondies, des couleurs plus douces.
Autant la
montée de cette première partie de voyage était chargée en émotions fortes,
autant de ce côté on ressent de la sérénité. Incroyable ce que des paysages
peuvent faire vivre comme émotions !
3500m :
nous entrons dans un oasis d’altitude où la vie s’est installé :
oiseaux, guanacos et vigognes, mules et
chevaux sauvages…Se mélangent le gris aux vert et jaune, de l’eau. Mais ne pas
oublier que l’hiver, la température peut y descendre à -40°.
Puis nous
amorçons notre descente vers le sud.
Rencontre
avec le grand chantier argentin construisant une route pour traverser ce
massif, impressionnant le terrassement à accomplir.
Photo
Mais Mariano
toujours cherchant à nous surprendre, nous entraine dans la traversée d’un
massif aux dents rouges, un abri naturel en son sein, un petit rio qui pourrait
faire un super bivouac…
De retour vers la vallée, traversée d’un long canyon aux teintes monochromes ; au détour d’un virage, des mains rupestres imprimées sur la roche.
Photos
21h00 et 393
km plus tard, retour à Villa Union, épuisés tant par le rythme de la journée
que par toutes ces émotions. Encore muchas gracias à Mariano !
Dont nous ne
pouvons que vanter la qualité et la passion de ses tours opérator :
Facebook.com/elcondadolarioja
www.praiarosaviajes.com.ar
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