jeudi 31 juillet 2014

Montagnes du sud Brésil : serra do rio do Rasto, canion de Fortaleza, Canela....

Sam. 27 et dim. 28 :
Nous sentons dans cette région beaucoup d'origines allemandes, par les noms et par cette charcuterie si délicieusement fumée. Mais aussi par les nombreux élevages de porc et nombreuses exploitations forestières de pins, peu esthétiques avec ces arbres alignés recouvrant des pans entiers de montagne (heureusement que la forêt originale est encore bien présente).
Direction la Serra do Corvo Branco par Gravatal, Braco do Norte, Grão Parà mais la piste SC 430 en direction de  Urubici se révèle rapidement impraticable. En cours de stabilisation, des bourbiers nous arrêtent, pas envie de revivre certains moments...Retour à Grão Parà et recherche d'un bivouac sur la piste menant aux ruines coloniales...Et nous rencontrons un cavalier sur un beau cheval gris qui nous invite à bivouaquer sur son terrain. Il nous y conduit, faisant tolter son cheval sur plusieurs km, un régal de voir cette allure !
Dans la région, le travail avec le bétail se fait à cheval. Les chevaux ont une belle allure faisant penser aux lusitaniens ou aux chevaux espagnols, ils sont dresser à tolter (cette allure où le dos reste à l'horizontale, très confortable pour le cavalier car sans soubresaut).

Au revoir la serra do Corvo Branco !

Sao Ludgero : à ne pas manquer, le musée des pionniers.
Dans la cour de leur maison, une famille d'origine allemande (3ème génération venue de la région de Munster en 1870) a constitué une collection impressionnante d'objets amenés par les pionniers. Ils nous en font la visite de façon très chaleureuse et passionnée, voilà des gens comme on les aime !

Orleans : et oui, de la France encore ! ce nom vient de la princesse Isabelle qui en épousant le fils du roi du Portugal, a apporté en dot cette parcelle du Brésil.

Nous filons vers la serra do rio do Rasto, grimpant à 1400m. par une étroite route en lacets à flanc de montagne. Mais ce que nous ignorions: l'a-m, les nuages arrivent de l'océan  et viennent buter contre le versant est. Nous grimpons donc cette superbe serra dans le brouillard ! Dommage.


Arrivés sur les hauteurs brumeuses, nous plongeons par une piste menant aux canyons plus au sud. Et nous retrouvons le soleil.
Dom Jardim. 
 La piste traverse de beaux paysages de montagnes évoquant les formes arrondies du Massif Central.
Bivouac au bord du rio après Altos Da Boa Vista : S29°102 - W50°146














 Lundi 28 :
La piste traverse de magnifiques forêts d'araucarias, aux formes majestueuses.
Silveira, San Jose dos assentes, Cambarà do sul,  
Canyon de Itambezinho dans le PN de Aparados da Serra : entrée payante et fermé le lundi, pas de camping. Nous allons donc bivouaquer au bord du rio (on adore !) près d'une petite chute d'eau : S29°3'40''3 - W50°6'58''0


Mardi 29 : canyon da Fortaleza dans le PN da Serra Geral.
Ce canyon est le plus impressionnant des 2. Situé à 20 km au nord-est de Cambara, l’accès se fait par route puis piste roulante, entrée gratuite. Une petite marche d'1/2 heure pour arriver sur les hauteurs. Prof max de 1000m.
A visiter avant midi, se souvenir de la leçon pour la serra de Rasto !




Cambarà do Sul : le restaurant Galpão Costaneira que nous recommandons vivement !
Dans un beau cadre rustique, une cuisine caseira (locale) variée et délicieuse, à volonté pour 25 réals (8 euro)! on s'en est mis plein la panse...Et une bonne cachaça pour digérer.


Bien garnies, les assiettes !

Attention à la patronne qui amène les braises sous les casseroles !

Bien installé devant les braises tenant le maté au chaud...

à votre santé, les copains !
Et le soir nous arrivons à Canela où nous passerons 2 nuits au camping club du Brésil, sur la route menant au parc Caracol.













Mercredi 30 et jeudi 31 : Canela
Les brésiliens nous avaient recommandé de visiter cette région, représentative de leurs origines pionnières (majoritairement allemands, mais aussi italiens et français). Pas étonnant vu comme ils sont friands de tous les lieux touristiques ! Mais l'avantage, c'est un office de tourisme digne de ce nom : très bonnes infos et en anglais ! Il est préférable d'en faire la visite en basse saison car ça doit être plein à craquer en été...



Pourquoi la locomotive ?
 Proche de la ville, de nombreux parcs et sites à visiter.

 Castelino Caracol :
 Ancienne maison de la famille Franzen qui a importé voilà 4 générations tout le nécessaire d'Allemagne. Très conservateurs car ce musée est très complet !

 Cuisson sur la vieille cuisinière à bois :


un bon apfelstrudel allemand, à la mode brésilienne,



l'ancienne scierie




Cascada de Caracol :
On l'a joué flemmard ! plutôt que d'y aller à pied par le parc, on a pris le téléphérique suisse...

accès par le téléphérique.

vue plongeante.



Parc Vale da Ferradura :



pas gêné le coati !

Mundo a Vapor :
les 3 frères Urbani étaient passionnés  par la fabrication de modèles réduits, en a résulté ce musée. Mais que vient faire la gare Montparnasse ici ?
Et bien, ils ont reconstitué le fameux accident du train sans frein qui a traversé la gare en 1895 !

sur la façade du musée.


affiches de l'accident.

 Ton, très intéressé par tous ces mécanismes miniatures :
on a bien rigolé à faire les c...sur le petit train !
Super : les plus de 60 ans payent 1/2 tarif dans toutes les visites, ça arrange le porte monnaie.
Et on s'est offert plein de dégustations de vin, cépages français et italiens, mais rien à voir. Des goûts surprenants, du vin de 5 ans n'a pas le goût de son ancienneté...mais correct.
 Du bon chocolat aussi, dans les meilleurs d'Am-sud.

          Gramado : Quelques km plus loin, une autre ville touristique. On se croirait arrivé en Suisse ou en Allemagne avec ces maisons au toit pentu, en bois. Mais on commence à saturer de ces lieux touristiques !

Sur la route, nous nous arrêtons pour voir ces marchands de quoi ?

De pignons d'araucarias ! Gros comme le doigt, ils se cuisent une 1/2 heure dans l'eau. C'est bon, le goût comme nos pignons mais en géant.
On comprend mieux pourquoi on nous avait mis en garde de se garer sous les araucarias ! les pommes font 2 fois une boule de pétanque.

Et nous reprenons la route vers l'Est et la mer...

Taquara, Rolante, Riozhino.

Principalement de la piste. 4X4 impératif sur certaines portions mais des panoramas superbes, peu d'exploitations forestières et de belles traversées de mata atlantica. Le long de la piste, d'immenses fougères et plein de buissons d’hortensias, ce doit être superbe en période de floraison.

coucher de soleil sur les montagnes


Dernier sommet avant de redescendre vers l'océan.
Et nous voilà de retour à l'océan, à Capão da Canoa....



samedi 26 juillet 2014

Etat de Santa Catalina. Iles de San Francisco et Santa Catalina.

             Dimanche 20 juillet :


 Nous passons près de Joinville (qui l’eut cru ici !) pour aller sur l’île de San Francisco (mais on est où !).

21 et 22 : Islha do San Francisco
La piste longeant la côte est de l’île est prise entre la zone protégée et la mer, donc pas de constructions et très peu de passage en cette saison. Cela fait bien notre affaire ; comme le soleil est là, nous allons lézarder 2 jours !










Info : au nord de l’ile, camping Passarela au bord de la plage, après plaia grande ( S26°13.415- W48°31.112 ) qui a l’air bien.

Mardi, nous reprenons la route pour une autre ile. Le petit bout de piste à Balneario Barra do Sul vaut le coup, elle longe la mer puis traverse un coin plein de cours d’eau entre mer et rio, beau coin lacustre.
Et nous rejoignons l’autoroute jusqu’à Florianopolis afin d’éviter la côte bétonnée, pour rejoindre l’ile de Santa Catalina.

Islha de Santa Catalina :
Cette île est beaucoup plus montagneuse, couverte de forêts. Au sud les routes finissent en cul de sac sur de petits villages. Longue de plus de 80 km, nous la parcourons du sud vers le nord.

22 au 24 : Caieiras
Situé au sud de l’ile, ce petit village est dédié à l’ostreïculture et au tourisme en été. Mais en cette saison, peu de monde mais pas de camping ! Nous trouvons à nous installer dans un estacionamento où le couple de propriétaire nous offre gentiment une place. Pour les remercier, je m’en vais acheter des huitres au producteur situé au bout de cette route sans issue. Et ça valait le coup : pour 3 euros la dz, des huitres grandes comme la main, un régal ! De là, une belle ballade dans la forêt pour aller jusqu’au phare et à la plage des naufragés. Mais pas de photo, la flemme de porter l’appareil…
L’accueil est tellement sympa qu’on y reste 2 nuits.
 Estacionamento-bar da Trilha au bout de la route. S27°48.594-W48°33.386



Puis nous remontons la côte Est. Petit arrêt à Pantanao do Sul et à la plaia da Solidao :














Fréquemment des surfeurs survolent les vagues. Les Brésiliens sont très friands de ce sport et l'océan s'y prête bien ! 
Arrivés à Conceiçao, au bord d'une grande lagune, nous abdiquons ! Il pleut des cordes et l'horizon est bouché. Alors nous nous posons au camping Lagoa da Conceiçao S27°36.630-W48°26.960, ouvert toute l'année et dont la wifi est bonne.

Vendredi 25 :
 Surprenant à Conceiçao ces dunes qui avancent en pleine ville jusqu'au bord du lac :

las dunas de Joaquina
Ce lac se situe à 500m. de la mer, vue du mirador :


Info : un camping a l'air bien sympa, sous les arbres et au bord de la plage : au rio Vermelho, à 10 km au nord de Conceiçao.

Nous suivons la piste menant à la plaia de Moçambique et finissant en cul de sac face à l'islha das Aranhas où nous pique niquons dans les dunes :














San Antõnio de Lisboa : une église qui ne paye pas de mine à l'extérieur mais à l'intérieur...tout est dans des pastels de bleu et orange, de superbes sculptures en bois, à ne pas rater ! la plus belle église que j'ai vu au Brésil.


L'autel
la nef













les maisons en couleur du village













Sambaqui : pas de camping dans le coin, nous optons pour un bivouac au bord d'une petite plage le long de la route menant vers la pointe du cap :
 S27°28.346 - W48°32.010
le coucher de soleil à notre arrivée
Bien tranquille la nuit !

Samedi 26 :
Nous quittons l'ile et reprenons un peu le bord de mer avant d'aller à la montagne...
Palhoca, Imbitubà, Capivari...