A la recherche d’un camping (pour info : el viejo
americano n’existe plus), l’office de tourisme nous indique des cabañas au prix
équivalent et le confort d’une maison est plus appréciable…(250 pesos la nuit
pour une maisonnette de 6 places avec cuisine, tout confort, parc avec piscine,
bonne wifi) :
« cabañas Maria Belén » calle San Vincente 423.
Si bien que nous y passons 2 nuits !
Dommage, le soleil n'est pas avec nous aujourd'hui !
Premier abord : prix d’entrée 3 fois plus cher que les
locaux (240 pesos), parking 50 p., 1/3 des sentiers vers les chutes fermés sans
en informer à la billetterie, trop d’informations tue l’information (confus l’itinéraire
malgré tous les dépliants et panneaux) → pas contents les Zwan !
L’accès aux chutes demande de la patience, une longue marche
dans la forêt tropicale bien agréable. Mais interdit de sortir des sentiers,
donc faut pas compter voir quoique ce soit de la faune…
Et enfin les chutes, vues sous un autre angle que du côté
brésilien. Les passerelles serpentent dans la forêt, à flanc de falaise, et les
chutes se laissent apercevoir par les trouées dans les arbres. Nous sommes
moins impressionnés, peut-être que la visite d’hier a cassé la magie…
Pour rattraper la visite tronquée, les filles s’offrent un
tour en bateau au pied des chutes. 10 mn dans les remous, de fortes
accélérations contre le courant et une bonne douche ! Bien marrant.
Bon, voilà les photos (en rajoutant un peu de soleil...) :
Elle est pas belle la vie ! |
émotions garanties ! |
Boire à la source ? |
Et après ces 2 jours de "plein la vue", nous allons musarder dans la région des missions....
Vendredi 4 : les missions jésuites
Après toutes ces émotions, nous reprenons la route vers le
sud en traversant la province de las Missiones.
Comme en Bolivie, vers Santa Cruz, les jésuites avaient bâti
ici des communautés avec les indiens guaranis dans un même idéal d’autogestion.
Lorsqu’ils furent chassés par le roi d’Espagne et remplacés par d’autres
religieux dont les intérêts furent plus commerciaux, les guaranis exploités
partirent. Puis vinrent les guerres (contre le Paraguay et d’indépendance) qui
ravagèrent les missions. Au début du XXe, les nouveaux colons les découvrirent
et entamèrent leur restauration.
Seule la mission de San
Ignacio possède quelques murs évocateurs, les autre sont à l’état de
ruines, mais sont volontairement sauvegardées par les Argentins en souvenir de
leur histoire.
Nous ne sommes guère emballés mais cela fait une belle
ballade dans cette nature sauvage.
les fourmis au boulot... |
et les lézards au soleil ! |
Petite pause pique-nique près d’un des nombreux autels du Gaucho Gil (voir
Argentine début du voyage…). Bien pratique cette coutume de mettre banc et
table afin de festoyer avec le gaucho ! En remerciement, nous nous plions
à la coutume de lui offrir à boire et une cigarette.
Le temps s’étant bien amélioré, nous espérons que les pistes
auront un peu séché et tentons d’aller dans les marécages d’Esteros del Iberà.
En passant par Posadas puis la piste menant vers Mercedes….
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