Samedi 5 :
Plus de 100 km sur une piste parfois inondée, le Gros danse
souvent et nous prions pour que la pluie ne revienne pas… Mais de superbes
paysages, de nombreux animaux sur notre chemin ; le père conduit et les
filles photographient !
Mais la nuit arrivant et notre objectif étant encore loin,
nous bivouaquons en bord de piste et la pluie arrive, gare demain pour
repartir…
Dimanche 6 : Colonia
Carlos Pelligrini et el lago Iberà
Grand soleil, vent glacial qui chasse les nuages et le sable
de la piste a en parti absorbé l’eau, ouf !
Le long de la piste :
un martn pêcheur |
un cerf des marais |
un pic |
Arrivés à C. Pelligrini, nous nous renseignons de suite pour
faire un tour en lancha (bateau) afin d’être au plus près des animaux, car nous
devons repartir demain ; Elsa prend le bus pour Buenos Aires à Mercedes le
soir et retour au pays.
2 heures de navigation, un régal ! des oiseaux, des yacarés à profusion...
un yacaré ou caïman. |
un aigle noir |
une cigogne |
la cohabitation |
une autre cigogne |
un anaconda au soleil |
plantes aquatique |
Puis ballade dans le
parc :
les cheveux de sorcières argentés au soleil. |
Nous passons la nuit au camping sur les rives du lac. Et le
matin, réveil aux chants des oiseaux qui viennent picorer vers la voiture.
Coucher de soleil au camping :
Et les oiseaux le matin :
martin pêcheur |
nid en terre |
Lundi 7 : Mercedes
Camping « la gauchada correntina » sur la R123, Av.
Inurritegui (en face des tracteurs John Deere) ; tranquille et pas cher.
Mercedes est connue pour avoir été la ville où fut exécuté le Gaucho Gil.
Rappel de la légende : déserteur de l'armée, ce gaucho et sa bande ont sillonné le pays pour voler aux riches et donner aux pauvres. Lors de son exécution, il prédit à son bourreau que s'il enterrait sa tête avec son corps alors le fils du bourreau serait guéri de sa maladie, ce qui se réalisa. 2ème évènement : le propriétaire du terrain où fut enterré le gaucho fit déplacer son corps au cimetière du village et il devint fou. Le corps fut donc ramené à son lieu initial, ici. Il n'en faut pas moins pour que les Argentins l'élèvent au stade d'un saint ! Chaque année, 300 000 personnes viennent se recueillir ici le juillet.
Petite visite au sanstuaire du Gaucho Gil :
un restau au sanctuaire |
Ce sera surtout les sandwichs au lomito qui nous auront marqué, le plein de cholestérol, mais qu'est ce que c'est bon ! filet de bœuf, jambon, œuf au plat avec une rondelle de tomate et une miette de salade entre 2 tranches de pain...
Et au revoir Elsa qui prend son bus à 21h pour 10 heures de
route. Snif, snif ! Mais nous la retrouverons sous peu, fin aout ; ça
sera moins loin que la séparation d’avec Nina !
8 et 9 : en route vers le Brésil…
De grandes lignes droites mènent à la frontière de Paso de los Libres, et nous restons
encore un peu en Argentine en longeant le rio Uruguay vers Santo Tombe pour
passer un poste frontière plus petit, à São Borja (je vais avoir plus de
difficultés à écrire les noms brésiliens…). Nous restons sur la route principale, hors de question de s'engager sur les pistes longeant le rio au vu des crues !
Yapeyù : petite
bourgade sur les rives du fleuve Uruguay, lieu de naissance du Général San
Martin, dit El Libertador. Il bouta les Espagnols d’Argentine et permit son
indépendance en 1810, figure emblématique de la nation. Et petit pique-nique
avec vue sur le rio :
Tout est fermé aujourd'hui, c'est férié. Et après enquête, nous apprenons que c'est le 14 juillet des Argentins : jour de l'indépendance, drôle de coïncidence d'être ici ce jour là !
Et 2 bivouacs en station service, pourquoi ?
Le Mondial, avec ambiance assurée !
Le Mondial, avec ambiance assurée !
Après les matchs de demi-finale il fait nuit, alors nous
restons à dormir là où est la télé…
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