27 et 28 :
Après la végétation tropicale de Saimapata, nous filons vers
le sud à Mataral afin de rejoindre la route du Che. La végétation se fait plus
sèche, quelques immenses cactus.
La ruta del Che :
Ainsi nommée car ce fut celle des derniers jours du Che. Il fut
capturé à la quebrada de churo, puis fusillé à La Higuera et son corps fut
exposé à Villegrande. Nous suivons cette route en remontant le temps ;
mais c’est surtout ses magnifiques panoramas de la cordillère centrale qui nous
éblouissent.
La Higuera : quelle belle étape ! Aude nous
accueille chaleureusement à sa zone camping dans sa posada, à la casa del
telegrafista (d’où fut envoyé l’annonce de la mort du Che) ; une maison
restaurée par ces français respectueux de son style. Nous passons une belle
soirée autour d’un feu de camps.
Sur la place de La Higuera :
Jeudi 29 :
Jeudi fut une journée aux paysages changeant.
De La Higuera à 2100 m au climat agréable, nous descendons vers
le large lit du rio Grande à 800 m : chaleur et cactus géants, un paysage
aride.
plantes parasites aux formes décoratives |
Puis remontons à 3000 où il fait bien frais, de grandes forêts de pins. Et retrouvon un paysage andain bien connu : rocheux, bosquets noueux et champs de maïs. Nous traverserons la cordillère centrale jusqu’à Sucre et Potosi.
Bivouac où nous voyons passer le soir les paysans avec leurs chevaux chargés de sacs ou des jeunes au grand galop montant avec juste une couverture !
Petit arrêt à Villa Serano au musée du charango (petite
guitare de toute les fêtes, taillée dans un seul bout de bois) où est exposé le
plus grand charango du monde inscrit au Guiness des records : plus de 6 m.
de long par 1,37 de haut à la caisse toute sculptée.
Vendredi 30 : Sucre
Nous cherchons de suite la fabrique de chapeaux que nous
avait indiqué « sixontheway » (rencontrés à San Pedro de Atacama,
Chili) avant qu’elle ne ferme pour le we.
Calle Inka Garcillano
134 - sombrerossucre.com.bo
De la transformation de la laine en feutre à la mise en forme
des chapeaux, une visite très intéressante. Et nous ne résistons pas à l’achat
d’un chapeau !
Nous trouvons logement à l’hostal Pachamama, où le Gros peut être en sécurité dans le patio, sous les bougainvilliers butinés par les colibris. Et pour nous de bons lits moelleux !
Samedi 31 : Sucre,
la ville blanche
Avec son air colonial très prononcé, ses murs tout blanc, ses
nombreux musées et lieux religieux, cette ville est un régal. Dommage de ne pas
avoir le temps d’y rester plus ! Ne pas oublier que le 19 juin, les 3 mois
de séjour seront écoulés, gare à l’amende…
Nous allons flâner dans le marché avant d’aller découvrir
cette ville. Nous remplissons notre panier de fèves, petits pois, haricots
vert, tomates…afin de nous faire une bonne soupe à la française ce soir (un peu
en manque de légumes !) et comme chaque jour, nous dégustons notre jus de
fruits (on choisit selon son goût, dans le blender, et plus qu’à se régaler
pour 1e).
Puis nous faisons une halte dans le patio de l’alliance
française afin de boire un café :
Visite de l’église Santa Clara avec son couvent et son musée de 1639 : seul couvent de sœurs cloitrées ouvrant ses portes. Une merveille pour la qualité des œuvres présentées (peintures, sculptures du XVIIe) de l’art baroque bolivien ; un couvent parfaitement restauré avec un beau patio ; et le clou de la visite, un orgue du XVIIe peint en parfait état et utilisé lors des grandes fêtes. Dommage que les photos soient interdites, désolées de ne pas pouvoir vous en faire partager plus…
Nous regrettons que le musée des tissus soit fermé le samedi,
c’était notre visite prioritaire à Sucre car nous voulions découvrir les
ethnies des environs au travers de leurs productions textiles…
Le musée de Sucre présente une collection très intéressante
de masques du XXe restituant les fêtes et rituels des provinces boliviennes.
Ces masques sont bien mis en valeur par la présentation, mais encore une fois,
photos interdites !
Mais nous nous rattrapons en faisant halte dans un petit
magasin, que nous trouvons par hasard, vendant toutes les tenues pour les
fêtes. Les commerçants se font un plaisir de nous inviter à essayer les
chapeaux !
Des vues en vrac de la ville :
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